Carrière du Perlonjour : permis octroyé pour l’augmentation de l’activité de concassage et du charroi

Le permis a été octroyé par la Ville de Soignies en date du 12 septembre 2019. Ce permis est conditionnel et prend en compte une partie significative des réclamations exprimées par les citoyens lors de l’enquête publique qui s’est tenue du 13 au 29 juin 2019. Et notamment les points suivants :

  1. Placement d’un panneau « STOP » au croisement de la voirie privée et du site Ravel
  2. Prévention et limitation efficace des émissions de poussières
  3. Vitesse limitée à 30 km/h sur la voirie privée
  4. Entretien et arrosage régulier de la voirie privée
  5. Horaires d’exploitation limités à la période entre 6h et 18h, du lundi au vendredi

Pour rappel, l’asbl SNE avait envoyé une lettre de réclamation très argumentée, que vous pouvez relire ici si vous êtes concerné.e par les nuisances, notamment générées par l’important charroi vers et à partir de la carrière du Perlonjour.

Le permis est assorti de certaines mesures concrètes contraignantes pour l’exploitant HOLCIM, notamment pour réduire les poussières et améliorer la sécurité. Elles se limitent néanmoins au site d’exploitation et à la route privée jusqu’au croisement rue de Flandre. Pour rappel, cette route privée traverse un RAVEL. Les mesures ne s’appliquent toutefois pas pour le charroi au-delà de cette route, notamment au niveau de la chaussée du Roeulx.

Or le charroi va être particulièrement important. L’exploitant a, en effet, demandé l’autorisation de maintenir les activités actuelles de concassage de 250.000 T/an et de les étendre pour une capacité supplémentaire de 300.000 T/an. Cela représente, pour les camions sortants, 74 camions chargés/jour. Mais ces camions doivent d’abord arriver vides, ce qui implique 148 trajets « clients ». Il convient d’y ajouter – ce qu’HOLCIM ne signale pas – les acheminements de pierres à partir des Carrières du Hainaut en vue de leur concassage, soit 33 camions entrants et 33 sortants vides. Au total donc, 214 trajets par jour. En matière de concassage, vont s’ajouter les 300.000 T en provenance des Carrières Gauthier-Wincqz, mais ceux-ci ne génèrent pas de trajets entrants dès lors qu’ils s’effectuent via une piste « interne », mais bien du charroi sortant « clients ».

Pour rappel, l’asbl SNE souhaite que les Carrières du Hainaut gèrent sur site propre le concassage fin pour réduire les transports polluants inutiles. La vigilance s’impose pour vérifier si l’exploitant respecte bien les conditions émises dans le permis. Si vous êtes riverain de la carrière du Perlonjour ou du trajet du charroi, vous pouvez adresser vos observations à la personne de référence au sein de l’asbl SNE : cacs.jade@skynet.be (Jacques Denis)

La carrière du Perlonjour, l’unité de concassage, le chemin traversant la rue de Flandre et conduisant à la chaussée du Roeulx

Cet article a 2 commentaires

  1. L’importance du charroi fait que tous les citoyens sont concernés en matière de mobilité intra muros.
    Qu’on se le dise ! C’est maintenant qu’il faut appuyer la demande de concassage sur les lieux de production.

    Merci à la SNE pour son travail

  2. Oui et toute cette boue de Nettoyage de concassage qui est déver
    sée dans l’ancienne carrière du Perlon Jour ;site magnifique qui est à préserver. Un peu comme ils ont fait au trou Ronbeau à coté de la carriere du hainaut

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