Quelles incidences de la 5G sur la santé et la biodiversité ?

En décembre 2022, le Parlement wallon a donné son feu vert au projet de décret ouvrant la voie au déploiement de la 5G au sud du pays. Celui-ci doit permettre un déploiement « encadré » de la 5G en appui au Plan de relance. La norme de rayonnement, condition nécessaire à la 5G, a été relevée au niveau de celle décidée par la Flandre. En principe, les citoyens doivent être protégés des effets nocifs de ce rayonnement. Notre chroniqueur, Pol Hussion (Jacques Denis) examine la question des incidences possibles de la 5G.

Le déploiement de la 5G est au centre de grandes manœuvres industrielles, financières et technologiques. Il s’accompagne de promesses mirobolantes en termes d’emplois et de nouvelles sources de profit pour les secteurs de l’industrie et de la consommation. Mais ce déploiement s’accompagne aussi de nombreuses questions encore sans réponses. C’est notamment le cas pour le danger sanitaire et environnemental que représentent les champs électromagnétiques artificiels, qui augmenteront encore avec l’arrivée de la 5G et de ses multiples applications : développement des objets connectés, des véhicules autonomes, de la domotique, de l’intelligence artificielle, du télé-enseignement, de la médecine 2.0 (diagnostic à distance), etc.

Qu’en est-il des risques sanitaires ?

Téléphonie, Wifi, Bluetooth, objets connectés, antennes relais, courant alternatif 50 Hz… les champs électromagnétiques sont partout. Quels sont les risques de leur présence dans notre environnement quotidien ? Les normes officielles, largement supérieures aux seuils acceptables pour la santé publique, ne nous protègent pas. Comment s’y retrouver dans ce «brouillard» d’ondes et de normes ?

Comme le résume le Pr Dominique Belpomme dans « Le livre noir des ondes » (éd. Marco Pietteur) : « L’exposition aux radiofréquences en période de grossesse, dans la petite enfance ou plus tard lors de l’adolescence, est capable d’induire des déficits cognitifs, des anomalies psycho-émotionnelles et des troubles du comportement ».

Selon les très nombreux témoignages recueillis, une hypersensibilité aux champs électromagnétiques artificiels peut résulter des dispositifs sans fil ainsi que de la proximité de lignes à haute tension.

On estime à environ 5 % de la population le nombre de personnes électro-hypersensibles. Or l’exposition à ces ondes néfastes touche absolument tout le monde.

Selon les lois de la Nature, ces personnes hypersensibles apparaissent comme les sentinelles de la santé et de l’environnement.

Que font nos dirigeants ?

Bien que l’eurodéputée Michèle Rivasi, (connue pour ses prises de position sur les champs électromagnétiques artificiels) appelle à une évaluation par le Parlement européen des risques sanitaires et environnementaux de la 5G, la mobilisation politique des pays membres de l‘Union Européenne reste timide sur ce sujet. Aucune évaluation complète de l’impact de la 5G sur la santé et l’environnement !

Or en Suisse, des élus cantonaux ont imposé un moratoire sur le déploiement de la 5G tant que des études concluantes ne seraient pas effectuées. Des rapports réalisés en Grande-Bretagne soulignent eux aussi l’urgence et la nécessité de produire des études d’impact biologique et environnemental de la 5G avant tout déploiement à grande échelle !
Des ingénieurs, des experts du climat, des astronomes alertent aussi sur l’impact de la surconsommation d’énergie, en cause :  la multiplication par 10 des antennes et capteurs de la 5G et de l’Internet, et sur les risques d’interférences micro-ondes provoquées par l’ajout des ondes 5G et autres à venir dans l’atmosphère terrestre.  La menace est tellement sérieuse pour notre planète que plus de 600 astronomes du monde entier appellent les gouvernements à garantir de toute urgence un ciel dégagé de ces nouvelles pollutions électromagnétiques.

D’autre part, selon certains scientifiques, la 5G est inoffensive ! C’est le cas de la Commission internationale de protection de rayonnements non ionisants (ICNIRP) qui a planché sur les rayonnements émis par la 5G. Ses conclusions sont sans équivoque : elle a jugé que les radiations émises par la cinquième génération de communications mobiles sont inoffensives. En attendant, les opérateurs de téléphonie sans fil voient dans ce rapport un blanc-seing pour opérer le déploiement de cette cinquième génération de communications mobiles.     

Les autorités gouvernementales peuvent, bien sûr, ne rien faire, attendre que les institutions internationales soient unanimes, ou encore se réfugier derrière les limites permissives et biaisées recommandées par l’ICNIRP, écrites – faut-il le rappelermain dans la main avec l’industrie les opérateurs de mobilophonie.

* L’ICNIRP se présente comme une organisation scientifique, à but non lucratif et indépendante, mais on lui reproche des conflits d’intérêts avec l’industrie.

Ce que nous enseigne la Nature

Quoi qu’il en soit, même si elles ne sont pas biaisées, les études menées ne seront jamais que le fruit de scientifiques qui analysent, calculent, évaluent, mesurent, avec pour principe que « un est le plus petit nombre ». Par contre, les lois de la Nature, qui se raisonnent au-delà des idées et des pensées qui n’appartiennent qu’au plan physique, nous enseignent que  un  est le plus grand nombre (Loi de l’unité). Ces lois sont immuables, existent depuis la création du monde et existeront toujours ! Elles s’observent au travers des phénomènes du vivant.

Cela m’est arrivé plus d’une fois < lorsque les médias nous informent que de savants chercheurs confirmaient (avec justesse et après quelques années d’études parfois) que certaines pratiques avaient une incidence néfaste sur le vivant > de me dire : « Pourquoi tant d’énergie dépensée alors que j’observe cela tous les jours dans mon jardin ! ».

C’est donc par l’observation qu’il sera juste de se faire une idée réelle de l’incidence du développement de la 5G sur la santé de tout ce qui vit.

Pour cela, il convient de revenir vers le début de l’année 1970, où se sont développées les premières technologies informatiques dans l’activité professionnelle. S’en est suivi le premier réseau cellulaire 1G en 1979, depuis lors se sont succédé la 2G, la 3G, la 4G et aujourd’hui la 5G (5e génération). En près de 50 ans, ces technologies ont progressivement augmenté le rythme de travail dans beaucoup d’entreprises, avec pour conséquence le dépassement de la capacité physique et mentale des travailleurs soumis en continu à des rythmes de production ou de rentabilité de plus en plus soutenus. C’est ainsi que depuis lors le « burn-out » s’est répandu chez beaucoup de personnes exposées aux conséquences de ces technologies, pour le moins inquiétantes pour la santé de tous (Lois de cause à effet).

Je tiens aussi à rappeler que les lois de la Nature nous enseignent que l’instinct de créativité s’inscrit dans le troisième rang après celui de la conservation de l’espèce, qui précède l’instinct de survie.

Jadis les hommes étaient des artistes, mais après le XVIIIe siècle des lumières et les révolutions industrielles qui suivirent, l’homme est devenu progressivement un artisan, puis un ouvrier, ensuite un travailleur, et aujourd’hui il n’est plus qu’un exécutant confronté à diverses technologies qui dépassent ses capacités cognitives. Les personnes qui en sont victimes perdent toute motivation pour leur travail, par fatigue intense mais aussi et surtout par manque de créativité.

Aujourd’hui, seuls les métiers présentant un côté artistique sont à même de procurer de la joie après l’accomplissement d’un travail valorisant et créatif (Lois de l’équilibre).

Hormis l’augmentation probable du burn-out, il est bien difficile de prévoir ce que le développement de la 5G aura sur la santé du vivant ?

Les assertions du Professeur Dominique Belpomme sont pour le moins inquiétantes.

Les bons réflexes pour se protéger

Idéalement, évitez d’acheter un téléphone portable à vos enfants avant l’âge de 12, voire 15 ans. Optez pour un modèle au DAS (Débit d’absorption spécifique, c’est-à-dire les émissions de radiofréquence émises par le téléphone) inférieur à 0,7 W/kg. Demandez-lui de passer chaque appel avec le haut-parleur ou le kit main libre afin de limiter les expositions de son cerveau.

Expliquez-lui également de ne pas porter son téléphone près du cœur ou de ses parties génitales, et de poser son portable sur un meuble loin de lui dès que possible. Enfin, limitez la durée des appels, surtout lorsque la réception est mauvaise (car le mobile augmente alors son émission d’ondes pour chercher le réseau) et interdisez formellement la présence du mobile sous l’oreiller ou près de la tête durant la nuit.

Bluetooth et baby-phones

Wifi et Bluetooth émettent en permanence des ondes pulsées soupçonnées de perturber sommeil, concentration, mémoire, et d’entraîner une fatigue chronique. Les ondes pénètrent plus profondément à l’intérieur du cerveau en formation des enfants, dont la boîte crânienne est plus fine. Préférez les baby-phones analogiques avec émission d’ondes non pulsées, et placez-les à plus d’un mètre cinquante du lit vers les pieds.

Pensez également à…

Désactiver le Wi-Fi de ses appareils lorsqu’ils ne sont plus utilisés ;

Limiter la présence des appareils électriques et connectés dans la chambre notamment et de façon générale, en faire un usage raisonné ;

Privilégier les ampoules LED plutôt que basse consommation ; Installer des films ou rideaux anti-ondes sur les fenêtres (pour se protéger des ondes en provenance de l’extérieur) ;

Opter pour des peintures, tapisseries et voilages protecteurs ; S’assurer d’avoir une très bonne installation électrique avec mise à la terre efficace ;

La distance reste cependant la meilleure protection !

Références :

Santé Port-Royal / Ginkgo Media – Éditeur des marques Alternative Santé – Plantes et Santé – Bio info  – Principe de santé

Jacques Denis, alias Pol Hussion

NB. Chaque auteur est responsable du contenu de l’article dont il est signataire

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